Laurent Peyrat dans le JDN

Laurent Peyrat, consultant SEO, a souligné l’importance des liens pour le référencement. Selon lui, un lien peut transmettre la popularité, l’autorité et la pertinence. Toutefois, il met en garde contre l’optimisation excessive de ces trois éléments avec un seul lien, car cela pourrait entraîner des sanctions de Google.

Laurent recommande une approche « régime dissocié », où l’on optimise un élément à la fois plutôt que les trois simultanément. Il suggère de cibler d’abord la popularité, puis la confiance.

Malgré le temps requis pour voir les résultats du netlinking, Laurent encourage la persévérance, car la persistance peut être récompensée dans les résultats de recherche.

Le texte du compte-rendu

Laurent Peyrat, consultant SEO indépendant intervenu dans le cadre d’une conférence « Du link building au link earning », compte de son côté que les liens peuvent transmettre trois éléments : la popularité (via le PageRank notamment), l’autorité (lorsque le lien provient d’un site crédible ou officiel) ou de la pertinence (grâce à une ancre optimisée).

Or, il est difficile, voire non conseillé, de vouloir obtenir ces trois choses avec le même lien, surtout depuis Penguin. « Google pénalise ceux qui sont trop gourmands », a pu remarquer Laurent Peyrat.

Vouloir abuser d’un seul de ses trois piliers peut d’ailleurs entrainer une sanction. Cette dernière peut en effet se déclencher, selon le consultant : après une hausse soudaine suspecte du nombre de nom de domaines pointant vers un site (pour un site cherchant trop la popularité), après avoir acheté des liens depuis des sites influents (recherche de liens d’autorité) ou après avoir suroptimisé, c’est-à-dire bien souvent répété à outrance, l’ancre de ses liens (recherche de liens pertinents). Cette dernière pratique peut d’ailleurs être précisément sanctionnée par Google Penguin.

Un régime dissocié pour les SEO trop gourmands

Pour éviter d’être pénalisé pour excès de gourmandise, Laurent Peyrat recommande « un régime dissocié », c’est-à-dire viser d’abord un des trois piliers, puis l’autre, mais pas vouloir les trois en même temps. « Un lien depuis un site de communiqués de presse équivaut souvent à une transmission de 0 popularité et de 0 confiance… Reste donc à optimiser l’ancre. En revanche, pas besoin d’optimiser l’ancre d’un lien obtenu sur un blog influent, d’autorité », estime le consultant indépendant.

Ce dernier peut aussi conseiller de dissocier les campagnes de netlinking, en visant d’abord la popularité (annuaires, forums), puis la confiance par exemple (en visant les fameux blogs influents ou des sites officiels).

Laurent Peyrat rappelle enfin que les efforts de netlinking peuvent mettre de nombreux mois avant de porter leurs fruits, mais « il faut parfois patienter, car cela peut être le plus acharné qui finira par l’emporter sur les pages de résultats », conclue-t-il.