La Mandrette dans 52 Regards

La Mandrette dans le blog 52 Regards

Laurent Peyrat a partagé ses expériences et opinions sur Internet et le monde numérique. Il vérifie régulièrement son e-réputation, environ 3 à 4 fois par semaine, car il capitalise sur son nom propre plutôt que sur un nom d’entreprise. Pour ce faire, il utilise des outils tels qu’Alerti et Google Alertes. Il a découvert Internet en 1997 grâce à un ami et se souvient avoir cherché un correspondant pour échanger des mails avec un Québécois. Il a aussi mentionné avoir utilisé le tchat, peut-être sur Caramail.

Laurent admire Amazon pour avoir révolutionné ou popularisé de nombreux aspects de l’e-commerce. Il estime que le site d’Amazon est toujours orienté utilisateur, avec l’utilisateur dictant la construction et les fonctionnalités du site. Toutefois, bien qu’il apprécie la vision marketing d’Amazon, il est moins enthousiaste quant à certaines de ses pratiques financières et sociales.

Concernant les outils, Laurent n’a pas de préférence particulière, les trouvant souvent biaisés ou incomplets. Pour lui, le meilleur outil est sa propre réflexion. Il considère que l’outil internet idéal serait Google, à condition qu’il ne cache pas l’information nécessaire.

Dans le domaine du référencement, Laurent est préoccupé par le fait que trop de spécialistes suivent simplement les pratiques recommandées par certaines personnalités du secteur sans réellement comprendre Google. Il conseille de se concentrer sur la manière de penser des experts et de comprendre les raisons de leurs recommandations.

Il a également exprimé son aversion pour la délation sur Internet. Enfin, Laurent a mentionné qu’il avait activement contribué aux forums professionnels dédiés au référencement naturel jusqu’en 2009, en utilisant un pseudonyme.

Le texte de l’interview

Vous googlelisez-vous souvent ?

Oui, 3 à 4 fois par semaine. Je n’ai pas de nom d’entreprise : je capitalise sur mon nom propre. Veiller à mon e-réputation est donc essentiel. Mes outils : Alerti et Google Alertes

Votre première fois sur internet ?

C’était en 1997. J’avais un modem installé de force par un copain qui me disait : « tu vas voir, internet c’est génial ». Je ne me souviens plus exactement de ce que j’ai fait, au départ. Je crois que je suis allé sur un site pour trouver un correspondant pour le plaisir d’échanger des mails avec un Québécois, je trouvais ça magique ! Et aussi du tchat, peut-être sur Caramail.

Un site ?

Amazon car ils ont tout inventé ou popularisé en e-commerce. Leur site a toujours été orienté utilisateur. C’est l’internaute qui décide et dicte la construction du site et de ses fonctionnalités. On n’était pas habitué à cela au départ, et ce n’est pas si facile que ça à intégrer.

Après, je suis fan de la vision marketing de l’entreprise, moins de ses pratiques financières ou sociales.

Un outil ?

Je ne suis pas fan d’un outil en particulier, je les trouve tous biaisés ou incomplets. Les outils que j’utilise ne me servent qu’à dégrossir mon travail ou ma recherche. Mon outil c’est ma matière grise. L’outil internet idéal serait finalement Google s’il ne cachait pas l’information dont j’ai besoin.

Un projet, un exemple, un acteur à suivre ?

Si on restreint cette question au domaine du référencement, elle m’embête. En effet, je trouve que trop de référenceurs suivent, justement, les pratiques de telle ou telle personnalité du secteur, mais sans compréhension réelle de Google. Résultat, à chaque évolution de l’algo, ils sont dépassés et on a droit aux articles « le SEO est mort ». Donc oui, il a y des personnes dont le discours mérite d’être entendu, mais ce n’est pas ça qu’il faut prendre en exemple. Il vaut mieux regarder leur façon de raisonner et le « pourquoi » elles vont dans telle ou telle direction. Qu’ont-elles compris de Google pour préconiser telle ou telle façon de faire ?

Ce que vous détestez sur internet ?

La délation.

Contribuez-vous personnellement à internet ?

Jusqu’en 2009, j’ai beaucoup contribué aux forums professionnels dédiés au référencement naturel, sous pseudo.  Maintenant,  je fais du partage d’informations et de connaissances en privé et sous forme de conférences.

L’internet de demain, vous le voyez comment ?

Je suis incapable d’imaginer le web dans 5 ans ! Avant que Twitter ne sorte, j’étais à mille lieues d’imaginer ce type de service. Peut-être qu’un nouveau projet va éclore et tout faire basculer, faire changer les perceptions et les pratiques du web…

Je suis aussi curieux de savoir ce que va devenir l’exploitation des données personnelles. Que vont générer les immenses bases de données collectées online ? A quoi peut ressembler une société dans laquelle nous sommes fichés cent fois ?

Quel métier web conseilleriez-vous à votre fils ou à votre fille ?

Je ne lui conseillerais pas de travailler dans le web. On passe déjà assez de temps assis derrière un écran coupé de la réalité. C’est plus sympa de voir de vrais gens.

3 conseils que vous donneriez à un directeur marketing.

Dans l’ordre, ça pourrait donner :

  1. Pratiquer la sophrologie pour maîtriser son stress ;
  2. Maîtriser à fond l’outil de stats de son site pour présenter à son DG les chiffres qui l’arrangent ;
  3. Prendre des cours de management de haut niveau pour le jour où il (elle) passe directeur général à son tour !