Depuis quelques mois, La Mandrette s’essaye au télétravail partiel. Et si l’organisation du calendrier a longtemps été source de confusion en interne, nous pensons enfin avoir trouvé nos marques ! Maintenant, c’est officiellement le mardi et le jeudi… enfin, sauf quand il pleut, quand il y a des bouchons, quand on part à Béziers ou quand le plombier doit passer à la maison.

Depuis quand le télétravail a-t-il été mis en place dans l’entreprise ?

Laurent — Depuis que la crise sanitaire nous a forcés à travailler depuis chez nous. Avant, c’était très ponctuel, nous restions à la maison seulement en cas de besoin.

Fantin — J’ai toujours connu ça à La Mandrette. Le Covid avait lancé l’idée, mais l’organisation s’effectuait au jour le jour à l’époque d’après ce que j’ai compris. Maintenant, on essaye de se tenir à un planning de deux jours par semaine travaillés à la maison, loin du rythme irrégulier que j’avais connu à mes débuts.

Célia — Pour moi, depuis mon arrivée en mars dernier. Dès ma première semaine de travail, j’ai eu l’opportunité de faire du télétravail. J’ai été agréablement surprise par la confiance accordée au bout de deux jours au sein de l’équipe.

Quels avantages avez-vous retrouvé dans le télétravail ?

Célia — La flexibilité. Et la liberté que procure le télétravail : pouvoir travailler depuis chez soi, mais aussi en déplacement lorsqu’on tombe sur un pont entre un jour férié et un week-end par exemple. Encore plus heureuse de revenir au bureau pour voir l’équipe !

Fantin — Ayant déjà travaillé à mon compte, je m’étais déjà organisé pour travailler depuis chez moi. Bureau large, deuxième écran, bonne connexion internet, je crois que je ne fais plus vraiment de différence entre le travail à la maison et en agence. J’ai vite pris mes marques avec ce système, et le plus gros avantage reste d’avoir un poste de travail à moins de 5 mètres de mon lit.

Le télétravail, qu’est-ce que ça change concrètement pour vous ?

Fantin — Une heure de sommeil en plus le matin, et 22 km de vélo en moins dans la journée.

Célia — J’ai la chance d’avoir un environnement dédié au travail à la maison : un bureau et je suis toujours toute seule à la maison lors des jours de télétravail, ce qui me permet de me focaliser sur mes missions. Je ne suis pas dérangée. Avec le temps, je me rends compte que je travaille mieux sur certaines tâches à la maison, grâce au calme. Par exemple, la rédaction de contenu.

Comment se passent pour les réunions à distance ?

Célia — Depuis l’époque covid, la visio et les réunions sont devenus la norme. En général, on se « teams » avec l’équipe le matin et au besoin dans la journée. Ça permet aussi de garder le contact. Avec le temps, j’ai appris à communiquer en visio : adapter mes signes non-verbaux, écouter mon interlocuteur, faire des pauses lors d’un échange, etc. Car faire passer une information via un écran est moins évident que dans la vie réelle

Laurent — Je n’aime pas trop ça. Je trouve que ça va lentement et surtout que ça ne favorise pas la créativité. Mais l’équipe joue le jeu.

Pour définir le planning du télétravail, vous préférez souplesse ou rigueur ?

Fantin — Il y a un juste milieu. L’avantage de ce système, c’est qu’on peut s’adapter. Je suis le cycliste de la bande, donc forcément, avant de planifier mes journées de travail à la maison, je regarde toujours la météo. C’est aussi sympa d’avoir une certaine flexibilité en cas d’imprévu. Après, cela se fait toujours dans la limite des impératifs de l’agence, difficile d’esquiver certains rendez-vous.

Célia — Souplesse. Selon le besoin, nos jours de télétravail sont adaptés. C’est l’un des grands avantages du télétravail !

Avez-vous rencontré de nouvelles difficultés en travaillant à la maison ?

Fantin — Quelques soucis de communication dans la journée, on n’a pas toujours le réflexe de se demander certaines infos. Mais globalement, ça fonctionne plutôt bien, et j’ai l’impression qu’on progresse dans l’organisation ! Dans une grande entreprise, ça doit être plus complexe à mettre en place.

Qu’est-ce qui vous déplaît dans le télétravail ?

Fantin — On a beau être cachés derrière des ordinateurs toute la journée, le contact humain ça reste important. Laurent était le premier à le souligner mais je commence à le comprendre aussi. Venir en agence et travailler en équipe, ça permet aussi de casser la routine et de voir du monde. Ca nous empêche de tomber dans un faux rythme.

Laurent — Avant de fonder La Mandrette, j’ai travaillé depuis chez moi pendant dix ans. Aujourd’hui, je préfère sortir de la maison pour travailler. Il arrive donc souvent que j’aille au bureau toute la semaine, même tout seul.

Vous travaillez mieux à la maison ou dans un bureau ?

Célia — Un mix des deux ! Pour moi, deux jours de télétravail c’est très bien mais c’est le maximum. Plus, ça devient compliqué à gérer. J’ai besoin de venir sur place au bureau, d’échanger et être stimulée sur les projets en cours.

Fantin — Difficile à dire, je me sens plus à l’aise à la maison et je pense que j’y travaille mieux. Mes colocataires sont dans la même situation que moi, donc l’ambiance reste studieuse en journée. C’est quand même un plus et je me dis que tout le monde n’a pas cette chance. Mais je me sens bien au bureau aussi finalement.


Fantin Deliège, expert SEOL’auteur : Fantin Deliège, après son master Communication et création digitale, occupe plusieurs postes (rédaction SEO, chargé de référencement) avant de devenir consultant. Il met en œuvre les actions SEO sur les projets clients.