Retour sur cet indicateur plus complexe qu’il y parait et sur les techniques pour l’améliorer.

Si le CTR (click-through-rate), ou taux de clic organique, n’est pas le premier indicateur que l’on regarde lors d’un audit SEO, il mérite néanmoins d’être monitoré régulièrement. À la fois indice d’attractivité et d’adéquation avec l’intention de recherche de vos contenus, le taux de clic est aussi un facteur de ranking.

Qu’est-ce que le CTR organique ?

Définition

Le CTR est le pourcentage de recherches qui aboutissent à un clic sur un résultat de recherche organique. Plus exactement, c’est le pourcentage d’impressions qui débouchent sur un clic.

Comment calculer le CTR ?

On calcule le taux de clic en divisant le nombre de clics par le nombre d’impressions.

La définition du CTR illustrée

La question est alors de savoir ce qui est considéré comme une impression…

  • Si ma page est en 12e position et que l’utilisateur ne parcourt que la première page de résultat, cela compte-t-il comme une impression ?
  • Et si je suis en bas de la 1re page et que l’utilisateur ne scrolle pas ?
  • Si un utilisateur parcourt la 1re, puis la 2e page de résultats avant de revenir à la 1re, cela compte-t-il comme une ou deux impressions ?
  • Et qu’en est-il des résultats enrichis ? De Google image ?

Le support de la Search Console nous apporte les réponses : « En règle générale, si vous devez cliquer pour afficher plus de résultats, une impression est comptabilisée lorsque le lien se trouve dans l’ensemble de résultats actuel, qu’il soit visible à l’écran ou non. […] Si l’utilisateur fait défiler une page de haut en bas et de bas en haut ou qu’il passe d’une page à une autre, puis revient en arrière, une seule impression est comptabilisée.

Quel outil SEO pour suivre le taux de clics ?

Bonne nouvelle ! Pas besoin d’outils SEO hors de prix pour évaluer cette métrique. La Google Search Console calcule le taux de clics pour vous.

Le suivi du ctr organique
Source : Search Console, rapport Performances > Résultats de recherche

En fouillant un peu dans les rapports, vous pourrez suivre le CTR de requêtes spécifiques, de pages, par pays, type d’appareil (mobile, desktop ou tablette), etc.

Comme toujours, attention à cet outil qui, comme tout outil SEO, comporte des biais. La première étant que les données ne concernent que Google. Mais avec près de 90 % de part de marché sur la recherche en ligne, on peut considérer la Search Console comme l’outil le plus fiable pour mesurer impressions, clics et taux de clics.

On notera aussi que les données sont difficilement vérifiables et que si l’on tente de retrouver les mêmes volumes de clics avec – pourtant – un autre outil made in Google : Analytics 4, on risque d’y gagner quelques cheveux blancs additionnels.

Enfin, l’utilisation des filtres dans la Search Console doit se faire avec précaution comme l’indique la documentation de Google.

Pourquoi le taux de clics est-il important pour le SEO ?

Vu la difficulté que représente le suivi de cet indicateur SEO, on peut légitimement se poser la question ! Si un taux de clics élevé n’est pas nécessairement synonyme de performance SEO, il n’en demeure pas moins un KPI important pour le référencement naturel.

CTR qui chute = baisse de trafic ?

Le CTR peut baisser pour trois raisons :

  1. Le volume de clics diminue ;
  2. Le volume d’impressions augmente ;
  3. Une combinaison des deux.

Diminution du nombre de clics

Dans le premier cas, si vous mesurez, à position et SERP identiques, un CTR en berne, cela signifie que les utilisateurs préfèrent cliquer chez la concurrence… Assez logiquement, vous devriez observer une baisse de trafic et de performance SEO.

Augmentation des impressions

Dans le cas d’un nombre d’impressions en hausse, cela signifie probablement que des pages (mises en ligne récemment ou qui viennent de passer en page 1) génèrent beaucoup d’impressions, mais peu de clics car elles ne sont pas encore bien positionnées.

Baisse du volume de clics et hausse des impressions…

Enfin, si vous observez à la fois un trafic en baisse et des impressions en hausse… Sortez votre loupe, et investiguez pour identifier les pages qui génèrent d’avantage d’impression (signal positif) et celles qui génèrent moins de clics, en vue d’optimiser ces dernières.

Google NavBoost et Glue : de l’importance des clics

Longtemps démenti par Google, et pourtant prouvé par le procès anti-trust et la « Google Leak » de mai 2024, notre moteur de recherche préféré utilise les données de clics sur la SERP dans NavBoost, l’un des algorithmes de ranking ayant le plus d’importance !

NavBoost : qu’est-ce que c’est ?

Concrètement, en fonction du comportement des utilisateurs sur la SERP – clic ou non sur une page positionnée, Google estime si cette page est pertinente et répond à l’intention de recherche. NavBoost va même plus loin que l’analyse du taux de clics, puisqu’il prend aussi en considération le comportement des utilisateurs une fois sur la page (temps passé, navigation sur le site ou retour sur la SERP pour visiter une autre page).

Autrement dit, si votre page est parmi les premiers résultats de recherche pour une requête, et que son taux de clics est inférieur au CTR moyen estimé par Google pour sa position, alors cela envoie un signal négatif qui peut impacter négativement son ranking. Et inversement, un CTR organique supérieur à la moyenne participerait à faire remonter davantage la page dans les résultats.

Et Glue dans tout ça ?

Glue est un autre algorithme de ranking, qui utilise les données comportementales de NavBoost pour composer et ordonner les éléments de la SERP autres que les résultats naturels « classiques ». Autrement dit, NavBoost gère les 10 liens bleus, tandis que Glue ordonne l’affichage des Knowledge Graphs, des FAQ (« People alsp ask »), la mise en avant des vidéos, des actualités, des images, etc.

Qu’il s’agisse de NavBoost ou de Glue, l’objectif est identique : améliorer l’expérience utilisateur en faisant remonter les résultats qui génèrent le plus d’engagement. Le premier indicateur étant probablement un décompte des clics vers chacun des résultats proposés en fonction de leur position et du taux de clic attendu…

Qu’est-ce qu’un bon CTR organique ?

Si certains avancent le chiffre de 1 % et au-dessus comme étant un « bon CTR organique », ou d’autres le situent entre 2 et 5 %, à La Mandrette nous préférons rester circonspect et nous pencher sur différentes études en la matière.

CTR organique moyen des trois premières positions

Cette étude américaine de 2024 nous donne quelques chiffres sur les taux de clics organiques moyens par industrie, en étant positionné dans les 3 premiers résultats de Google.

Toutes industries confondues, le CTR moyen serait de :

  • 39,6 % pour une 1re position ;
  • 18,4 % pour une 2e position ;
  • 10,1 % pour une 3e position.

On note toutefois que l’agence qui avance ces chiffres ne détaille pas le processus suivi pour obtenir ces chiffres, et ne précise pas non plus si le trafic de marque a été exclu.

CTR et nom de marque

Une étude menée en 2019 par Perficient nous éclaire sur la différence de taux de clic entre les requêtes incluant ou non un nom de marque.

CTR et marque (branding)
Source : Perficient, “How Organic Search CTR is Impacted by Google’s Search Features”, 2019

Un CTR de 70 % sur le 1er résultat organique pour les recherches avec nom de marque, contre seulement 20 % de clics sur la ère position pour des requêtes sans marque. De quoi mettre en perspective les chiffres précédemment cités…

Taux de clic organique mobile vs desktop

En se penchant sur l’étude réalisée par SeoClarity en 2021, on observe que le CTR sur le 1er résultat de la SERP est supérieur de plus d’un point sur desktop par rapport au CTR mobile. En revanche, à partir de la 2e position le type de device n’influe que marginalement sur le taux de clics.

Le CTR sur desktop et mobile
Source : SEOClarity, “Largest ever CTR Study”, 2021

On remarque également que le CTR moyen d’un 1er résultat de recherche n’atteindrait que 8 %, quand l’étude Perficient (trafic hors marque) l’estime à 20 %.

Plutôt que choisir entre les chiffres de la police ou des syndicats, ouvrons une 4e étude publiée par Sistrix en 2020 qui estime le CTR moyen d’une 1re position à 28,5 % – toutes requêtes confondues, et à plus de 34 % pour des requêtes ne générant que des résultats organiques.

CTR moyen selon les positions
Source : Sistrix, « Pourquoi (presque) tout ce que vous saviez sur Google et le CTR n’est plus valable », 2020

CTR organique, physionomie de la SERP et intention de recherche

L’étude Sistrix semble la plus pertinente, car elle est la seule qui analyse les taux de clics en fonction de la physionomie de la SERP, et, donc, de l’intention de recherche.

Taux de clics et résultats 100 % organiques (= longue traine)

Comme on le voit dans le graphique précédent, les taux de clics sur les 2 premiers résultats Google sont nettement supérieur dans les cas où la SERP n’affiche que des résultats organiques (exit donc les requêtes qui entraînent l’affichage de résultats sponsorisés (Google Ads), d’images, vidéos, carrousels, FAQ et autres résultats enrichis). Ce type de SERP est généralement généré par des requêtes de longue traine.

Taux de clics et sitelinks (= requêtes navigationnelles)

Dans le cas de recherches générant un premier résultats avec sitelinks (« liens annexes » en bon français), celui-ci emporterait près de la moitié des clics de la SERP (46,9%). Et comme qui dit « sitelinks » dit requête avec nom de marque, on peut donc associer ce taux de clic élevé aux requêtes navigationnelles.

On note toutefois l’écart entre le CTR du 1er résultat de la SERP obtenu par Sistrix : 47 % avec celui obtenu dans l’étude Perficient précédemment citée, avoisinant les 70% pour les requêtes avec nom de marque. À la Mandrette, sur la Search Console nous observons des CTR qui confirment les résultats obtenus par Sistrix (entre 40 % et 60 %) pour les requêtes avec nom de marque de nos clients. Une rapide analyse nous permet d’observer que dans le cas de noms de marques qui sont un nom commun, ou peuvent avoir un sens différent, le CTR est plus bas que dans le cas de noms de marques identifiables à 100 %.

CTR et position zéro

On pourrait penser qu’une position zéro, au-dessus d’une 1re position organique est de nature à générer plus de clics… Il n’en est rien ! Une première position avec feature snippet (position zéro) obtient un taux de clic inférieur de 5 % par rapport au CTR moyen pour cette position.

CTR et p0
Source : Sistrix, « Pourquoi (presque) tout ce que vous saviez sur Google et le CTR n’est plus valable », 2020

On remarque aussi que les positions 2 et 3 bénéficient de cette perte de clics sur le 1er résultat qui s’affiche à l’écran, passant respectivement d’un CTR organique de 15,7 % à 20,5 %, et de 11 % à 13,3 %.

On note que l’étude Sistrix considère la position zéro comme une première position particulière et non pas comme une position additionnelle qui viendrait se placer au-dessus des résultats organiques classiques.

CTR et SERP avec Google Ads

Toujours selon la même étude, lorsque des annonces sponsorisées sont présentes au-dessus des résultats naturels, on observe un CTR plus faible pour ces derniers.

CTR et Google Ads
Source : Sistrix, « Pourquoi (presque) tout ce que vous saviez sur Google et le CTR n’est plus valable », 2020

Autres voleurs de clics : images, carrousels, FAQ, Google Shopping, Google Tools, etc.

Sans entrer dans le détail de chacun de ces « voleurs », on aurait tendance à vouloir donner raison à Rand Fishkin lorsqu’il annonce que Google fait tout pour maintenir les utilisateurs sur la SERP ou à les diriger vers ses produits (Google Ads, Shopping, Tools, etc.), au détriment des résultats organiques. Et l’arrivée prochaine de AI Overview, les réponses générées par l’intelligence artificielle (au-dessus des résultats organiques – naturellement) viendra grignoter encore d’avantage les taux de clics organiques.

Mais alors… C’est quoi un bon taux de clics ?

Après la démonstration précédente, vous vous en doutez, la réponse est : « Ça dépend » …

  • De la page considérée ;
  • De sa position dans la SERP ;
  • Des requêtes ;
  • De l’index de mots-clés de l’outil SEO utilisé ;
  • De la physionomie de la SERP ;
  • Du secteur d’activité ;
  • Du pays considéré ;
  • Etc.

Plutôt que de chercher à fixer un objectif numérique de CTR à atteindre pour l’ensemble du site, il est plus intéressant de lister les mots-clés les plus importants de votre site (selon leurs volumes de recherches, le trafic qu’ils génèrent ou leur importance commerciale) et, une fois cette liste établie, de suivre l’évolution du taux de clic ainsi que des modifications apportées pour l’améliorer.

11 techniques pour améliorer le CTR organique

Sur la SERP comme ailleurs, la première impression (et clic) est affaire d’apparence. Il est donc nécessaire de la soigner.

Le cas particulier de la balise meta description

Vous l’avez sûrement remarqué, Google prend un malin plaisir à afficher la description qu’il lui plait en lieu et place de celle consciencieusement renseignée dans votre CMS, et Bing semble lui avoir emboîté le pas.

À la Mandrette, nous conseillons néanmoins de continuer à renseigner le champ meta description au moins pour les pages les plus importantes, en essayant de suivre les bonnes pratiques décrites ci-après, mais sans y dédier trop de temps. Au pire, ça ne sert pas à grand-chose. Au mieux ça participe au référencement et à l’apparence de votre site dans la SERP tout en envoyant un signal positif aux moteurs de recherche.

1 – Ajuster la longueur des balises meta

Ici, on essaie de ménager la chèvre et le chou…

  • La chèvre : on optimise la title pour le SEO (mots-clés), et tout son contenu est pris en compte par l’algorithme de ranking, sans limite de longueur, même ce qui n’apparaît pas à l’écran. Cela donne envie au référenceur de truffer la title de mots-clés, au détriment du copywriting.
  • Le chou : on soigne son apparence, donc on ne veut pas de message tronqué. On essaie de faire tenir son message en 50 à 60 caractères pour la balise meta title (580 pixels), et entre 120 et 155 caractères pour la balise meta description.
CTR et copywriting

… Et on pense « mobile first » !

Bien souvent, une balise title tronquée sur desktop apparaît en entier sur mobile, où davantage de caractères s’affichent.

2 – Placer le mot-clé principal de votre page en 1re position

Assez logiquement, on essaie de placer son mot-clé phare en premier, pour éviter qu’il ne soit tronqué, mais aussi pour qu’il soit parmi les premiers éléments que voit l’internaute. Si celui-ci recherche « bienfaits méditation », on peut supposer qu’il cliquera plus facilement sur un titre « Les 5 bienfaits de la méditation », qui semble répondre à 100 % à son intention de recherche, que sur « histoire et légendes de la méditation », titre trop générique pour savoir si le contenu répondra à ses attentes.

3 – Soigner le wording

Vous êtes positionné en première page pour la requête « chausson aux pommes ». Maintenant, il s’agit de vous démarquer de la concurrence en rendant votre extrait de site plus attractif que les autres, en commençant par le choix des mots.

Certes, votre instinct de SEO sera probablement d’écrire « chausson aux pommes – recette chaussons aux pommes » ou quelque chose du genre, avec l’objectif de truffer votre balise title de mots-clés. Mais ici, il ne faut pas seulement penser à l’algo’ mais aussi aux utilisateurs. À vous de faire preuve de créativité !

  • Chaussons aux pommes : la meilleure recette ;
  • Chaussons aux pommes – recette gourmande ;
  • Chaussons aux pommes pour 0,50€ par personne ;
  • Chaussons aux pommes : recette de ma grand-mère ;
  • Chaussons aux pommes : recette inratable ;
  • Chaussons aux pommes en 30 min chrono ;
  • Etc.

Ici, l’objectif est de vous démarquer, de mettre en lumière ce qui différencie votre offre des autres, sa valeur ajoutée ou son USP (Unique Selling Proposition) si vous préférez. Si vous proposez un avantage commercial ou marketing, c’est donc le moment de le mettre en avant :

  • Satisfait ou remboursé ;
  • 1 mois d’essai gratuit ;
  • Livraison offerte ;
  • Expédition en 24h ;
  • Retour gratuit ;
  • Remise de 30% ;
  • Offre spéciale Black Friday ;
  • Etc.

Soyez simple, concis, et surtout concret !

4 – Emojis… Une fausse bonne idée ? 🤔

Toujours dans l’idée de se démarquer et d’attirer l’œil de l’internaute, on peut être tenté d’user et abuser des emojis dans les balises meta title et description. Mais est-ce une bonne idée ?

Les émojis favorisent-ils le ctr organique ?

Les emojis s’affichent de manière aléatoire dans le temps, et d’un moteur de recherche à un autre. Par ailleurs, on peut se demander comment google interprète un emoji. Une rapide expérience nous montre que le moteur de recherche ne considère pas l’émoji 🥦 et la requête « brocoli » de la même manière et propose deux SERP distinctes.

Alors… utiliser des emoji dans la title, pourquoi pas… Mais pas au détriment d’un mot-clé, en acceptant le risque qu’il ne s’affiche pas correctement, et seulement s’il a du sens. Par exemple :

<title>🥦 Recette gratin de brocolis facile</title>

5 – Marque ou pas marque dans la title ?

On serait tenté de penser qu’ajouter sa marque en fin de balise title participe à l’augmentation du CTR en ajoutant un élément de réassurance (dans le cas d’une marque connue). Par ailleurs, Google nous conseille vivement de l’inclure, en début ou fin de balise.

Et pourtant…

  1. Votre nom de marque, aussi attrayant soit-il, occupe un espace précieux qui serait peut-être mieux employé par vos mots-clés, un avantage compétitif, ou, pourquoi pas un brocoli.
  2. Il suffit de regarder les SERP pour se rendre compte que les noms de marque ont quasiment disparu des title – malgré un paramétrage par défaut des plugins SEO les plus utilisés incluant la marque… Exception faite des balises title des pages d’accueil.

Mais alors, que faire ?

À La Mandrette, on a plutôt tendance à laisser la marque, en fin de balise title. Si celle-ci est trop longue, alors la marque ne s’affiche pas… ce qui aurait de toutes façons été le cas si nous ne l’avions pas incluse. Difficile de savoir si cela impacte le CTR… Mais dans le doute, soyons bons élèves et suivons la recommandation de Google. Tout en décidant au cas par cas de la retirer, si l’espace qu’elle occupe est mieux employé par un contenu plus pertinent…

6 – Insérer un appel à l’action

Essayez de toujours inclure un verbe d’action dans votre balise meta title, pour inciter à agir. Par exemple : « Téléchargez… », « Testez… », « Économisez… », ou le classique « Découvrez… ».

Mais comme il y a de fortes chances que les 60 et quelques caractères soient déjà occupés par votre mot-clé et votre USP, on pourra appliquer cette formulation à la méta description.

7 – Utiliser les [crochets]

Si vous voulez mettre en valeur un élément de votre title, par exemple votre avantage concurrentiel [Livraison Offerte], ou le format de votre contenu , vous pouvez utiliser les crochets. D’après une étude Hubspot, cela aurait un impact positif sur le CTR organique.

8 – Camel Case Ou Pas ?

Pratique héritée des professionnels du SEA (Search Engine Advertising), l’utilisation du Camel Case (majuscule à chaque mot) aurait un impact positif sur le CTR. Oui… mais ! Comme la longueur de la balise title est mesurée en pixels, et non en nombre de caractères, utiliser un « M » majuscule occupe beaucoup plus d’espace qu’un « l » minuscule. Sans compter que l’utilisation de majuscules à outrance nuit à la lisibilité du lien.

Notre reco : utiliser le Camel Case avec parcimonie, et pas de manière automatisée (via le paramétrage d’un plugin par exemple).

  • ✅ Utilisation parcimonieuse : « Quel est l’Intérêt du Camel Case pour le SEO ».
  • ❌ Utilisation automatisée : « Quel Est L’Intérêt Du Camel Case Pour Le SEO »

9 – User et abuser des rich snippets

Les Rich Snippets, ou données structurées en français, sont un moyen efficace d’améliorer le CTR de vos pages. En effet, elles rendent les résultats visuellement plus attractifs et donnent des informations supplémentaires aux internautes.

Les rich snippets augmentent le CTR organique

Dans l’exemple ci-dessus, on observe que le résultat Cetelem est nettement mise en avant par rapport à celui de Cofidis, grâce à l’apparition de la notation (réassurance, attire l’œil), et des sitelinks en bas de l’extrait.

Il existe de nombreux types de données structurées que l’on peut implémenter sur un site web, en fonction du type de pages :

  • Notation (les petites étoiles) ;
  • Image ;
  • Prix ;
  • Date ;
  • Sitelinks ;
  • Etc.

N’hésitez pas à en user et abuser. Cela demandera un effort supplémentaire de conception des pages et de leurs templates pour implémenter correctement les données, mais cet effort sera payant.

Pour en savoir plus, nous vous invitons à consulter la documentation de Google sur le sujet.

10 – Vérifier le favicon… Sur Bing

Ça peut paraître évident, mais nous nous sommes récemment rendu compte que le favicon, pourtant renseigné dans le CMS de certains sites ne s’affiche pas correctement sur le moteur de recherche de Microsoft. D’ailleurs, il suffit de se balader un peu sur les SERP de Bing pour observer que les favicon « manquants » sont plus fréquents que sur Google.

Attention au favicon !

11 – Copier ce qui fonctionne sur Google Ads

Si les SEO ont une infinité d’indicateurs potentiellement améliorables, les experts du paid, eux, en ont un bien moins grand nombre. Et le CTR figure justement en haut de la liste ! Alors, si votre collègue Daphné qui s’occupe du SEA observe une hausse de CTR en ayant ajouté l’émoji brocoli sur toutes ses annonces, copiez-la !

Le mot de la fin : améliorez votre CTR pour améliorer votre ranking pour améliorer votre CTR…

Les études présentées plus haut dans cet articles sont formelles : le premier facteur qui influence le taux de clics d’un résultat est sa position dans la SERP. C’est finalement un cercle vertueux : plus votre page ranke, plus elle reçoit de clics ; et plus son CTR est élevé, plus elle ranke.

Améliorer son référencement naturel pour remonter dans les résultats de recherche… Plus facile à dire qu’à faire ! L’agence SEO La Mandrette vous accompagne à chaque étape : de l’audit à mise en œuvre opérationnelle de votre stratégie SEO. Remplissez le formulaire, et on vous rappelle ! ☎️

Marianne Gutierrez, experte SEO et chef de projet indépendante

L’auteur : Marianne Gutierrez, consultante webmarketing indépendante et experte SEO, s’appuie sur ses masters (TBS et IEP Toulouse) et ses années d’expérience pour accompagner certains clients de La Mandrette dans la mise en place des recommandations SEO.